Landoc Smooscream
Issu d'une famille halfeline plutôt aisée. Landoc connu une enfance des plus facile. Très doué en gymnastique et en musique, le jeune halfelin se fera aussi remarquer par ses nombreux tournois remportés en lancer de fléchettes.
D'humeur joyeuse et joviale, le garçon maîtrise rapidement l'art des mots et de la politesse. Après de longues années à étudier la musique, il créera le drame de sa famille en rentrant dans une troupe itinérante de troubadours. . .
Le voilà sur les chemins, menant la vie de bohème dont il a toujours rêvé. Rien à devoir à personne, vivre au jour le jour et profiter de la vie. Sucer la moelle de la vie comme dise les poètes. Car Landoc n'est pas poète, mais ces amis le sont. Et lui, il excelle dans l'art de mettre ces poèmes en musique. De bal en taverne, de ville en ville, de pays en pays, Landoc reniera de lui-même sa famille et ses racines bourgeoises. Il n'aura plus jamais de contact avec eux jusqu'à la mort de son père.
Cette mort le plongera pourtant dans un néant de tristesse et de questionnement. Il connu alors une période plutôt sombre, durant laquelle il fréquentera les bars mais plus pour faire jouer les notes ni danser les gens. . . Il va boire et boire jusqu'à être soûl du matin au soir. Ce moment de sa vie lui apprendra pourtant quelque chose de très important. . . Le combat. Car traîner ivre mort, de nuit, dans les grandes villes n'apportent que des embrouilles. Et pour éviter les coup de couteau il faut être rapide et agile. Il faut aussi beaucoup d'adresse pour planter à son tour le couteau savamment récupérer dans le corps de son adversaire.
Dans cette vie de décadence, Landoc apprendra aussi à reconnaître les gens derrière leur masque d'hypocrisie.
Encore très jeune, Landoc est alors en train de mettre sa vie en l'air. De brûler le cierge par les deux bouts. A ce rythme, dans quelques années il connaîtra le vide absolu. . .
Il doit pourtant être naît sous une bonne étoile. Car il va rencontrer quelqu'un qui va le remettre dans le droit chemin. Un moine du nom d'Elian le prendra sous sa croupe et lui enseignera l'art de se servir de son corps et de son esprit. Il commencera entre-autre à apprendre l'art du tir à l'arc.
Art subtile qui permet à la personne qui le pratique de rentrer dans le fond de son être afin d'en découvrir les faiblesses. . . puis de lutter contre ces dernières.
Elian lui dit un jour : « seuls les pleutres disent qu'on ne se refait pas. Nous pouvons changer en mal, c'est un fait, alors pourquoi, à force de travail, ne pourrions-nous pas changer en bien? »
Ces mots résonnent encore dans le coeur et l'esprit de Landoc et guident aujourd'hui ses pas. Il n'est pas moine. Il aime trop profiter de la vie pour ça. Mais il se connaît et s'efforce de lutter contre ses côtés sombres bien encrés en lui.
Après quelques années passées au côté d'Elian, il émettra le souhait de partir. Elian lui indiquera alors une terre en plein essor, qui regorge d'amour et de danger où il pourra continuer son travail personnel. La Terre de Loryndril est en effet l'endroit idéal pour que Landoc commence sa nouvelle vie. Non plus une vie de troubadour, mais une vie d'aventures, de combats et d'apprentissage. Une vie où tout lui reste à apprendre. Et ça, ça le rend heureux.